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INTERVIEW DE RAYMOND GOETHALS (2e partie)

RAYMOND GOETHALS

Grâce à Raymond Goethals et sa rigueur, l’Olympique de Marseille remporte la Champions League en 1993. Jour inoubliable pour le football français. L’entraîneur belge offre toute son expérience et tout son amour à un club et une ville qu’il n’oubliera jamais. « Le plus beau jour de ma vie » confie-t-il pour qualifier ce 26 mai 1993. Pendant trente-sept ans, Raymond Goethals exerce sa passion dans des clubs prestigieux. Et obtient de nombreux titres. Retour sur le parcours et la victoire de l’OM avec un Grand Monsieur du football.

 

1- Cette finale perdue, c’est votre plus mauvais souvenir avec Marseille ?

On a été battu aux pénaltys. On méritait de gagner, il n’y a pas à discuter. Et puis on a pris notre revanche parce qu’on a battu le grand Milan. Ne perdez pas de vue que le Milan était la meilleure équipe du monde.


2- Malheureusement vous perdez la finale en 1991, mais cette année là, vous êtes élu meilleur entraîneur européen. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Deux fois même. J’ai été appelé par les Italiens. C’était la presse italienne qui organisait avec la fédération italienne. Cela avait lieu au Centre Technique de Florence avec tous les entraîneurs italiens. J’avais été convoqué. Il y avait Robson, qui maintenant est à Newcastle, Capello, l’entraîneur de Leeds et l’adjoint de Cruyff, car Cruyff avait été opéré du cœur. Et moi, j’ai du expliquer comment j’avais éliminé Milan car pour eux c’était un événement. Techniquement, au tableau, en théorie. Et après avec des joueurs sur le terrain. Parce qu’attention, la presse italienne est forte. Ce sont des entraîneurs ! Et même des anciens internationaux qui étaient là et qui participaient au travail technique et tactique sur le terrain. J’ai fait ma conférence en salle et ma démonstration sur le terrain. Et j’ai reçu le Banc d’Or de la presse italienne. Après, on est encore champion de France et on gagne la coupe d’Europe, j’ai été rappelé de nouveau. Et là, c’est Capello qui a reçu le Banc d’Or, c’est moi qui lui ai donné. Parce qu’il avait joué avec l’AC Milan 34 matchs sans défaites. On avait trouvé que c’était aussi un exploit. Et j’ai reçu le Banc d’Argent. Ce sont de très belles récompenses. Surtout quand ça vient d’un pays du football comme l’Italie, ça ne vient pas de n’importe où !


3- Le 26 mai 1993, vous faites plaisir à tout le monde, vous gagnez la coupe d’Europe. Qu’est-ce que vous ressentez ?

Quand j’ai gagné la coupe d’Europe, j’ai dit : « C’est le plus beau jour de ma vie ! » Combien ont gagné la Coupe d’Europe ? Il y a même des grands joueurs qui ne l’ont jamais gagné, ou parfois une fois. Barcelone, qui est un grand du monde, n’a gagné qu’une fois la coupe d’Europe.


4- Vous aviez gagné aussi une coupe d’Europe avec Anderlecht…

Ah oui. J’ai gagné une coupe d’Europe avec Anderlecht à Paris. Et deux Super Coupe. Contre le grand Bayern de Beckenbauer 4-1 en deux manches. Et on a battu le grand Liverpool avant tous ses malheurs. C’était les grands de l’époque. Et j’ai perdu à Amsterdam contre l’équipe d’Hambourg. J’ai encore perdu avec le Standard contre Barcelone. On joue la finale de la Coupe des Coupes contre Barcelone à Barcelone.


5- Quelle équipe suivez-vous régulièrement aujourd’hui ? Marseille ?

Ah mais oui, j’ai déjà été invité par M Bouchet deux, trois fois. Quand M Marchand était là. Et quand Bernard Tapie était là un an.


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