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Interview François Meston

François Meston

Le badminton est aujourd’hui un sport d’avenir : émotion, suspens et compétition garantie par une balle de 5 grammes de plume seulement ! l’Open de France qui se déroule du jeudi 20 au dimanche 23 février à la Halle Carpentier à Paris finira par vous convaincre.
François Meston, arbitre de la fédération Française de Badminton qui participe à l’Open de France vous donne toutes les clés sur le badminton.

 

1- Sport-Avenir - François Meston, vous êtes arbitre de badminton, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

François Meston – Je viens d’avoir 40 ans et je suis arbitre de badminton depuis 1994.


2- S.A – A quel niveau exercez-vous ?

F.M. – Je suis international depuis 1999.


3- S.A - Comment vous est venue cette passion pour le badminton ?

F.M.- J’ai découvert le badminton grâce à un copain de promo, il y a quinze ans maintenant. En fait, je suis un ancien footballeur : j’ai joué à Nantes lorsque j’étais encore enfant. Avec le temps, j’ai voulu changer de sport et c’est là que j’ai découvert le badminton. J’ai ramené ce sport dans le Tarn-et-Garonne, là où j’habite. J’ai crée le premier club de badminton. Ensuite, j’ai fais une formation d’entraîneur et toutes les formations nécessaires pour le fonctionnement d’un club. Il y avait dans le section « entraîneur », une partie arbitrage et puis j’ai mis le doigt dedans et comme on dit « le petit doigt jusqu’au cou ».


4- S.A. – Mais ce n’est pas votre profession ?

F.M. –Arbitre de badminton n’est pas vraiment une profession c’est plutôt un loisir, un très grand loisir qui me prend beaucoup de temps parce qu’on est très peu rémunéré. On a juste une indemnité mais pas de rémunération. Pour vous donner un exemple, un arbitre de badminton en France a une indemnité de 23 euros par jour travaillé en sur les compétitions comme l’Open de France, ce qui correspond en fin de compte aux frais qu’on peut avoir pour l’habillement car on paie nos tenues. C’est donc une manière de pouvoir se défrayer sur nos tenues.


5- S.A – Justement quelle est votre profession ?

FM – Je suis agent EDF chimiste en centrale nucléaire dans le Sud de la France.


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