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Interview de Céline Géraud (1ère partie)

Céline Géraud

Céline Géraud ancienne judoka, a remporté en 1984 le titre de Championne d'Europe. En 1985 elle devient Championne de France Espoirs à la catégorie des 61 kg. En 1986, elle devient Championne de France (même catégorie), Championne du Monde Universitaire, vice Championne du monde à Maastricht et est 3ème au Championnat d’Europe à Londres. En 1988, elle termine première au Championnat de France Excellence et au Tournoi de Paris. Et en 1990, elle remporte la troisième place au Championnat du Monde Universitaire.

 

1- Quand vous avez décidez de pratiquer le Judo, étais-ce par hasard ou bien la réalisation d’un rêve ? Quel en a été le déclencheur ?

Mes parents me faisaient faire plein d’activités, en plus de l’école. La notion de réussite était très importante à la maison. J’ai fait par exemple du piano et de la danse. J’étais vraiment très active. J’aimais faire plein de choses en même temps et me dépenser. Le Judo a toujours été une passion pour moi. Depuis tout petite et encore maintenant. J’ai commencé les compétitions. Vers l’âge de 12-13 ans (j’étais dans le groupe des minimes), je me suis rendue compte que ça pouvait marcher. Je me suis lancée.


2- Vous avez suivit un programme d’entraînement. Comment s’organisait-il ? Et quelles ont été les contraintes ?

Je faisais mes études en même temps que le sport. J’ai donc suivi une scolarité « Sport-Etudes ». Mes journées se découpaient comme ça : le matin je travaillais mes cours, l’après-midi c’était encore les cours. Ensuite en fin de journée je m’entraînais.


3- L’entraîneur et le sportif doivent construire une certaine complicité, ils travaillent longtemps ensemble et ont les mêmes objectifs. Comment vous entendiez-vous avec votre entraîneur ?

Nous nous entendions vraiment très bien. Il était passionné tout comme moi et avait confiance en moi (c’est très important). Quand je gagnais une compétition, il n’étais absolument pas surpris, tout ça parce qu’il savait que j’avais bossé dur pour y arriver. Mais moi je l’étais. Mon entraîneur n’étais pas une personne qui montrait ouvertement sa joie à chaque fois que je gagnais, mais il l’a ressentait au fond de lui.


4- Vous êtes devenue Championne d’Europe en 1984, vous aviez 16 ans. Qu’avez-vous ressentit à ce moment-là ?

Pas de surprise en tout cas (elle sourit). Pourquoi ? parce que j’avais vraiment confiance en moi. Je m’étais acharnée sur le travail pour réussir à tout prix. Evidemment il y avait pas mal de pression, mais c’est normal. J’arrivais bien à me concentrer sur le jeu et mon moral était à toute épreuve. C’était une étape assez importante. Pour moi c’était un grand trip, c’était ce que je voulais.


5- C’était votre première victoire. Y-a-t-il eu un élément déclencheur qui vous a permis d’arriver à cette place ?

Non pas vraiment. Mais la sophrologie est une chose très importante que l’on doit travailler. Moi, je n’ai pas eu vraiment besoin de le bosser je le faisais moi-même, toute seule. Parfois sans m’en apercevoir, on peut dire que c’est innée (elle sourit).


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